Le 21 juin 2025, lors de la Fête de la Musique, plus de 145 personnes ont été piquées avec des seringues en France. Des adolescentes font partie des victimes. Ce choc a provoqué un vrai débat : les festivals de rue sont-ils encore adaptés à notre époque ? D’un côté, les défenseurs de ces événements rappellent que ces fêtes sont gratuites, ouvertes à tous, et essentielles pour la jeunesse. On y découvre de la musique, on y partage, on y crée des souvenirs. Interdire ou réduire ces événements serait une perte culturelle. De l’autre, beaucoup dénoncent un manque de sécurité. Les agressions anonymes dans la foule sont de plus en plus fréquentes. Certains demandent plus de caméras, de contrôles à l’entrée, voire des zones fermées réservées aux adultes. Ce débat touche à la liberté, à la sécurité, à la manière dont les jeunes vivent la culture. Peut-on préserver l’esprit des festivals tout en évitant les drames ? Jusqu’où faut-il aller pour protéger sans enfermer ?

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